Nouvelle-Calédonie : Emmanuel Macron reprend la main, Manuel Valls désavoué
Dans un retournement politique majeur, Emmanuel Macron a décidé de reprendre personnellement le dossier calédonien, reléguant Manuel Valls au second plan. Cette décision intervient après des tensions croissantes et des critiques acerbes entre les deux hommes sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Public Sénat
Macron reprend les rênes du dossier calédonien
Le président Emmanuel Macron a annoncé son intention de réunir à Paris, à partir de la mi-juin, les représentants indépendantistes et non-indépendantistes de Nouvelle-Calédonie pour relancer les discussions sur l’avenir du territoire. Cette initiative vise à sortir de l’impasse politique actuelle et à respecter les résultats des trois référendums d’autodétermination de 2018, 2020 et 2021, tous remportés par le « non » à l’indépendance .
Valls critiqué pour ses prises de position
Manuel Valls, ancien Premier ministre et ministre des Outre-mer, avait récemment proposé une séparation de la Nouvelle-Calédonie de la France, suscitant l’indignation de nombreux responsables politiques. Selon des sources proches de l’Élysée, cette proposition a fortement irrité Emmanuel Macron, qui a considéré cette initiative comme une tentative de Valls de se repositionner politiquement en vue des prochaines élections présidentielles.
Le député calédonien Nicolas Metzdorf a déclaré avoir rencontré le président Macron, qui lui aurait exprimé sa volonté de reprendre en main le dossier calédonien. Cependant, Manuel Valls a contesté cette affirmation, déclarant dans les médias : « C’est moi qui ai le dossier et personne d’autre. » Cette déclaration a été perçue par certains comme un signe d’un ego surdimensionné, nuisant à la recherche d’une solution consensuelle.

Regain d'espoir pour les Calédoniens
La reprise en main du dossier par Emmanuel Macron est perçue par de nombreux Calédoniens comme un signe d’espoir pour parvenir à un accord respectueux de toutes les parties et des résultats des référendums précédents. Cette initiative présidentielle pourrait marquer un tournant décisif dans le processus de réconciliation et de construction d’un avenir commun pour la Nouvelle-Calédonie.