François-Xavier Bellamy en Nouvelle-Calédonie

François-Xavier Bellamy en Nouvelle-Calédonie : un discours fort en défense de la démocratie

La visite de François-Xavier Bellamy en Nouvelle-Calédonie marque un moment fort du débat politique local et national. Engagé, lucide, et d’une grande fermeté républicaine, le député européen Les Républicains a tenu un discours remarqué à Nouméa, dans lequel il a rappelé avec force le rôle fondamental de la démocratie, du respect du suffrage universel et de l’autorité de l’État.

Dans un territoire encore meurtri par les violences des dernières semaines, sa venue a été saluée comme un soutien clair et sans ambiguïté à la Nouvelle-Calédonie française, à l’État de droit, et à la voix des Calédoniens qui se sont exprimés à trois reprises contre l’indépendance.

Un message clair : la démocratie ne se renégocie pas

Dès les premières minutes de son intervention, François-Xavier Bellamy a dénoncé la tentation de céder à la violence. Avec des mots simples mais puissants, il a posé une question essentielle : « Trois référendums ont eu lieu. Pourquoi un quatrième ? Pourquoi céder à ceux qui brûlent, cassent et menacent ? »

Il a fustigé ceux qui, au lieu de faire respecter le verdict démocratique, proposent de le contourner au nom d’un « compromis » avec ceux qui refusent d’accepter le résultat des urnes. Une prise de position rare, courageuse et sans détours, à l’heure où certains cherchent à réécrire les règles du jeu en pleine partie.

🎙️ « Trois référendums ont eu lieu. Et pourtant on voudrait tout recommencer parce que certains brûlent ? La démocratie, ce n’est pas à la carte. »
— François-Xavier Bellamy, à Nouméa

Un hommage à ceux qui tiennent bon

Le député européen n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers les forces de l’ordre, les élus calédoniens restés fidèles à la parole démocratique, et les citoyens engagés. Il a salué les gendarmes tombés en service, rappelant que leur sacrifice avait pour but de défendre non seulement la sécurité des personnes, mais aussi la légitimité démocratique.

Il a également mis en lumière le courage des élus calédoniens, qu’il a qualifiés de « résistants au nom de la République ». « Ces sept noms, l’histoire les retiendra », a-t-il affirmé, en référence à ceux qui ont dit non à un projet d’indépendance-association rejeté par les urnes.

Une vision pour l’avenir : clarté, respect et rétablissement de la justice

François-Xavier Bellamy a rappelé que l’Accord de Nouméa est arrivé à son terme, que la décolonisation est achevée, et que désormais, il est temps de reconstruire un projet institutionnel clair et stable, dans le cadre de la République.

Il a plaidé pour :

  • Le dégel du corps électoral, devenu une anomalie démocratique,

  • Le retour à la sécurité et à la justice, notamment pour les mineurs délinquants,

  • Une autonomie de gestion adaptée aux réalités locales, tout en maintenant la Calédonie dans la France.

Son message est limpide : la Nouvelle-Calédonie est française, elle le reste, et il faut maintenant lui redonner les moyens de se reconstruire dans la paix, l’ordre et la liberté.

 

🎙️ « La décolonisation ne signifie pas l’indépendance. Elle signifie le droit de choisir. Et les Calédoniens ont choisi la France. »
— François-Xavier Bellamy, à Nouméa

Un discours attendu et salué

Dans un climat de défiance croissante envers les institutions, le discours de François-Xavier Bellamy a été largement salué et profondément apprécié par les Calédoniens. Par sa clarté, sa fermeté républicaine et son refus net de toute complaisance envers la violence, il a redonné du courage et de l’espoir à une population éprouvée, en quête de stabilité et de respect démocratique.

Sa venue restera dans les mémoires comme un moment fort, porteur de sens et d’élan, pour tous ceux qui croient encore à la force du suffrage, à la valeur de la parole donnée et à l’unité indéfectible de la Nation.